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benédictines de vanves - Page 23

  • BENEDICTINES : SŒUR GISELA BRANCHEE AVEC LE MONDE ENTIER ET ATTACHEE A VANVES

    Chaque matin, l’une des sœurs bénédictines, Gisela Happ (sur la photo avec Antonio Dos Santos) ,  entre en liaison avec 2 ou 3 pays à l’autre bout du monde. Les conférences vidéo à distance sont monnaie courante et n’ont plus aucun secret pour elles. Tout simplement parce qu’elle est la secrétaire générale de l’IAM (Alliance Inter Monastére) que le prieuré Saint Bathilde accueille. Cet organisme aide des monastéres répartis pratiquement sur  tous les continents, Afrique, Asie, Amérique du Sud lorsqu’ils ont des projets immobiliers. Et 6 prêtres rattachés à l’AIM voyagent à travers le monde. L’une de ses principales  chevilles ouvrières, Sœur Gisela Happ, va rejoindre son monastère d’Hidelgarde en Allemagne  après 16 années passées à son service. Le maire, Bernard Gauducheau,   le président de l’AIM, le pére Jean Pierre Longeat, la communauté  avec la mère prieure, Sœur Marie Madeleine Cazeau  lui ont rendu hommage ses derniers jours pour tous ces années passées au service de l’AIM à Vanves

    Soeur Giséla  était arrivé avec quelques appréhensions, en 2001, quittant son monastére installé sur une colline verdoyante, entouré de prairies et de vignes, avec pour tout l’horizon, ces collines, ce ciel bleu, ne parlant que très peu français. Alors au début, ce ne fut pas évident, son horizon s’étant rétrécit : « Je ne parlais un mot de français, je n’aimais pas voyager parce que j’avais toujours eu mal au cœur dans tous les moyens de transport.  Quand je me suis retrouvée sur les Champs-Elysées à Paris, je me suis  dit : « Ich bin imfalschen Film » (je suis dans un mauvais film, dans un mauvais rêve) comme  à Sydney ou en Chine où un simple fleuve la séparait de la Corée du Nord ! ». Mais la providence avec l’aide du Seigneur lui a permis d’acquérir les compétences nécessaires et de relever de nombreux défis comme  la création du Centre Jean XXIII, pour accueillir de jeunes moniales d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie venant étudier à Paris.Sœur Gisela souhaitait non seulement favoriser les études pour les sœurs de la famille bénédictine à Paris mais aussi participer au développement de la communauté de Vanves. Elle ainsi dû gérer le déménagement du petit pavillon où était installé l’AIM  lorsque fut construit le foyer Simon de Cyréne, et l’installer dans une aile du Prieuré.  

    Et elle s’est plu  tout de suite à Vanves :  « Un petit village de province où l’on cultive la convivialité et la proximité, où l’on se reconnait, notamment dans le centre ancien, autour de Saint Remy, avec l’avantage d’être à un quart d’heure d’une ville magnifique : Paris ». Elle a aimé vivre là, ayant ses habitudes notamment au restaurant chinois de la place du Val dont elle a vu grandir les enfants du patron, participant aux jumelages avec Lehrte… « Attachée à la prière quoique très active, sœur Gisela s’est concentrée sur son travail au Secrétariat de l’AIM et dans la communauté de Vanves. Sensible et soucieuse de faire aboutir ce qu’elle entreprend, elle a permis à l’AIM de se développer et de venir en aide financièrement à des projets de plus en plus nombreux » a reconnu le pére Jean Pierre Longeat. Mais elle restera heureusement en relation avec l’AIM et assurera le lien avec les pays germanophones. Sœur Christine Conrath, moniale de l’abbaye de Jouarre, intégrera le Secrétariat de l’AIM dès l’automne et recevra de sœur Gisela toute l’initiation nécessaire d’ici Septembre.

  • UNE PARENTHESE SPIRITUELLE A VANVES EN DES TEMPS DE PRIMAIRE AVEC SŒUR MARIE MADELEINE CASEAU

    Soeur Marie-Madeleine Caseau, mère prieure des bénédictines de Vanves présentait jeudi dernier, juste avant le débat Fillon-Juppé que les sœurs bénédictines ont regardé,  son nouveau lire « Vivre en majuscule ». Un commentaire des évangiles de tous les  Mercredis de l’année qui suivent à partir du 1er mercredi de l’Avent, croisé avec l’encyclique du pape. « C’est le jour en trop plein ou en trop creux au milieu de la semaine » explique t-elle à propos du choix de ce jour du mercedi  en ayant constaté, après coup, que c’est le jour d’audience du pape

    « C’est un nouveau livre pour mére Marie-Madeleine, qui est né de la vie et qui nous offre, cette fois encore, le fruit de sa méditation autour de l’Evangile de son Bien-Aimé …  de notre Bien-Aimé Jésus Christ, Fils de Dieu. Toujours à l’écoute de Saint Benoit, elle s’associe, ici, aux écrits du Pape François dont elle partage le sentiment d’urgence pour que cesse « le piétinement de la réalité créée par Dieu » et  pour que nous fassions de notre époque « le moment de l’éveil d’une nouvelle forme d’hommage à la vie. ».  Dans ce recueil, elle nous invite de manière originale à méditer la Parole, en prenant rendez-vous  avec Elle chaque mercredi, milieu de la semaine, pour nous saisir du texte qu’indique la liturgie, le mâcher, le faire résonner en nous, refuser toute tiédeur et médiocrité  et écrire sa vie en  Majuscules. Elle nous entraine en nous livrant les fruits de son travail.  Et le Dieu qu’elle cherche nous apparait : Celui qui regarde avec amour, et passe son chemin en nous laissant libres, Celui qui nous propose une filiation divine, Lui dont les dons sont généreux, prodigues voire excessifs, Celui qui s’est incarné « un jour, quelque part » pour « devenir Prière pour l’humanité ». Celui aussi « qui répond parfois à côté de la question pour mettre en route »… et c’est bien un des grands mérites de ce livre : nous inviter à nous mettre en  route, à faire pareil, à choisir une manière, un angle pour s’approprier , méditer  la Parole de notre Dieu, et , comme il est dit dans la préface  du père Nieuviarts, laisser la place à Dieu pour que notre vie devienne sa Vie » a expliqué Marie-France Dagher responsable de la librairie des bénédictines

    « C’est un petit livre qui ne doit être qu’un instrument, qui doit nous conduire au Livre. « Laisse toi guider » est le sous-titre de ce livre. Il faut entrer dans la matière : « Si tu avais le don de Dieu ». Goûter le goût de Dieu ensemble ! » a expliquée sœur Marie Madeleine  devant un public attentif qui a pu se rendre compte qu’une forte conviction anime la vie de l’auteur : « La parole de Dieu fait ce qu’elle dit. La grande révélation, l’unique révélation surgit de la première page du livre de la Genése : « Dieu dit et cela est ».  Avec quelques confidences – « Un prêtre m’a dit « je n’ai jamais lu un livre comme celui là » - quelques questions – « Qu’est-ce que l’on est prêt à lâcher pour le Christ ?» - et anecdotes notamment sur son périple au Vietnam – dont elle revenait tout juste - pour créer une nouvelle communauté qui l’a amené tant à 3000 m après 7H de route durant lesquelles  elle a relu Saint Jean, mais à l’envers pour terminer au sommet par « Et là commença le verbe » qu’au milieu de Mékong où l’eau envahit tout, sur une petite embarcation, après avoir dégusté un poisson grillée, ce fameux  dessinée par Sœur Boniface dans ses œuvres… occasion de revenir sur terre

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : FERMETURE DE LA PORTE DE LA MISERICORDE :

    Beaucoup de monde hier matin au prieuré Saint Bathilde pour la fermeture de la porte de la Miséricorde que les sœurs bénédictinesles fidéles ont franchi une dernière fois avant de la fermer. Rappelons que la chapelle de ce monastère vanvéen  a fait parttie des 6 églises ou chapelles dans le diocése des Hauts de Seine qui avaient été choisis par Mgr Aupetit pour être « églises jubilaires ». Sœur Marie Madeleine Caseau, mére supérieur qui revenait tout juste du Viertnam a dit quelques mots sur la signification de cette porte et de cette année de la Miséricorde